Depuis les 12 avril 1961 et la première incursion réussie de l’homme dans l’espace avec le Russe Youri Gagarine, cosmonaute est devenu un métier. Un métier peut-être pas vraiment comme un autre, mais désormais on ne connaît plus par cœur le nom des humains qui quittent l’atmosphère terrestre vers d’autres lieux fort éloignés. Et s’il est un sujet qui évolue rapidement, c’est bien celui de la conquête de l’espace… et des hommes (et des femmes) qui y participent. Les astronautes nous rappellent qu’avant Gagarine, ce furent des animaux qui eurent le privilège (souvent fatal) de quitter l’atmosphère : la chienne Laïka chez les Soviétiques et le chimpanzé Ham chez les Américains. Ces deux pages sont évidemment suivies de deux autres évoquant l’événement du XXe siècle : les premiers pas humains sur la Lune. On en vient ensuite à la préparation aux vols spatiaux, puis aux vols eux-mêmes, en privilégiant l’accès à l’ISS, la station spatiale internationale que le lecteur découvrira dans le chapitre « Travailler dans l’espace ». Sortie dans l’espace, ravitaillement, repas, toilette, couchage, WC, sport, ménage, loisirs… rien d’essentiel n’est oublié, avec les difficultés apportées par l’impesanteur*. Tout cela étant bel et bon, il faut bien se décider au retour sur Terre après qu’aient été évoqués les incontournables risques du métier. Objectif Mars et le retour sur la Lune, deux grands chantiers en préparation, sont abordés dans les dernières pages.
Philippe Ballarini
24 pages + 2 planches, 22,5 x 29,5 cm, couverture cartonnée
0,451 kg
– Illustrations : Jacques Dayan
– Disponible en librairies, maisons de presse et grandes surfaces.
* impesanteur : pour éviter la confusion entre l’apesanteur et la pesanteur, on utilise désormais en français le vocable impesanteur.
– D’autres ouvrages de la collection La grande imagerie.
Avec l’aimable autorisation des
Éditions Fleurus